Nous méritons tous de connaître nos origines, surtout les enfants qui ont été élevés par une mère célibataire et qui n’est pas certaine de la paternité de son enfant. Bien que l’arbre généalogique soit une bonne référence de départ, beaucoup de gens ne s’en contentent pas. Pour cette raison, les tests ADN se sont répandus, bien qu’ils soient toujours très réglementés sur le sol français. En effet, pour connaître son père biologique et sa lignée, il faut suivre un protocole bien défini.
Que dit la loi ?
Faire un test de paternité légal en France implique de déposer un dossier de demande au juge du tribunal de grande instance. En effet, les tests de paternité ne peuvent être réalisés que dans le cadre d’une procédure judiciaire. Pour faire cette demande, vous devez demander l’aide d’un avocat. L’affaire ne garantit en aucun cas l’anonymat.
En effet, le juge passera en revue le dossier pour décider si les raisons sont suffisantes pour ordonner de réaliser un test de paternité dans un laboratoire accrédité. Il faut noter que le père présumé peut se réserver le droit de refuser s’il a une bonne raison. Par exemple, s’il possède des preuves que la mère a eu un amant durant la période de conception de l’enfant, elles peuvent être recevables devant la cour.
Les caractéristiques d’un test ADN en France
Il existe peu de laboratoires agréés pour faire ces types de tests. La technique ancienne en recherche de ses origines consistait à faire une prise de sang sur l’enfant et le père pour ensuite en extraire les marqueurs génétiques et les comparer. En revanche, l’expertise ADN consiste désormais à faire des prélèvements d’un échantillon de salive sur les personnes concernées.
L’analyse ADN consiste à vérifier si les deux échantillons présentent les mêmes caractéristiques génétiques. Avec l’avancée de la recherche, il est devenu possible de faire le test génétique même avant la naissance de l’enfant. C’est ce qu’on appelle le test prénatal. Sinon, il est possible de procéder aux tests même si le principal intéressé, c’est-à-dire le présumé père, venait à manquer à l’appel. Dans ce cas, on fera des prélèvements d’échantillons d’ADN sur les grands parents car le patrimoine génétique est hérité à l’ascendance. Se renseigner ici : https://www.europaternite.fr/
Y a-t-il une autre méthode ?
Les tests génétiques sont un véritable effet de mode. C’est pour cela qu’on a assisté à l’apparition des tests ADN sur Internet. Ceci dit, il faut noter que recourir à des tests en ligne pour retrouver ses origines est formellement interdit. Toutefois, la procédure est rapide et peu complexe, donc beaucoup de gens préfèrent se tourner vers cette solution.
En effet, le kit ADN est envoyé par la poste et vous effectuez vous-mêmes les prélèvements. Après l’analyse génétique effectuée au laboratoire, les résultats du test vous sont communiqués dans les jours qui suivent.
Autres cas où réaliser un test ADN
Les tests ADN ne sont pas uniquement utiles pour confirmer un lien de parenté. On s’en sert également pour détecter certaines maladies génétiques. En effet, il ne faut pas négliger le pouvoir des mutations génétiques. Si votre grand-mère a par exemple eu un cancer du sein, il est fort probable que vous contractiez aussi cette maladie. Il en va de même pour la maladie d’Alzheimer ou de Parkinson de votre grand-père.
L’histoire familiale est déterminante pour trouver les origines ethniques. Les tests ADN constituent une façon non seulement efficace pour savoir d’où l’on tient sa crinière blonde, mais aussi pour s’assurer que nos parents ou nos ancêtres ne souffraient pas de maladies qui risquent d’être présentes dans nos gènes.
Voilà pourquoi la décision de faire un test ADN doit être mûrement réfléchie. Dépister une maladie entraînera des conséquences sur votre vie. Fiez-vous au conseil génétique de votre médecin et décidez si vous êtes oui ou non prêts à faire analyser vos données génétiques.
