Quelle est la fiabilité d’un test adn ?

Test ADN

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L’analyse ADN par profilage génétique est une méthode de plus en plus utilisée dans de nombreux secteurs dont le premier est la criminologie. Son utilisation dans ce domaine a donné lieu à de vastes débats sur la fiabilité et le risque d’erreur.
Les utilisations à titre privé pour retrouver un géniteur, des ancêtres ou prouver une filiation sont soumises aux mêmes règles et il est plus que légitime de se demander jusqu’à quel point ces tests sont fiables.

La méthode scientifique pour établir un profil ADN

Test ADNTout d’abord il convient de comprendre précisément le fonctionnement de ces analyses.
Pour des raisons de coûts et de rapidité, les méthodes utilisées impliquent l’étude d’un certain nombre de marqueurs. Le génome humain comporte 24 chromosomes. Eux-mêmes sont constitués d’ADN, une molécule formée de 4 bases différentes. Au total, le génome humain est une séquence de 3,2 milliards de bases. C’est un peu plus compliqué parce que chaque brin d’adn est doublé, ce qui permet une correction d’erreurs… mais passons sur ces détails.

Vous comprendrez donc aisément que lors d’une analyse adn, les laboratoires de test adn comme https://generationadn.com/ vont utiliser que certaines séquences de l’adn, que l’on appelle marqueurs. Cela permettra de voir, assez rapidement, si les marqueurs des 2 personnes testées correspondent ou pas.
Pour cela, on extrait donc ces marqueurs que l’on multiplie ensuite grâce à une enzyme dont le rôle est (pour simplifier) de répliquer les parties manquantes d’un brin d’adn. C’est une fois multipliés que l’on va comparer les 2 adn.

Les causes possibles de non fiabilité

Durant le process, de nombreuses causes peuvent rendre le test non fiable.
Tout d’abord la possible contamination lors du prélèvement. Il est nécessaire de prendre toutes les précautions possibles et suivre les préconisations à ce stade afin de ne pas contaminer l’échantillon avec un adn « étranger ».
Mais il faut également savoir que l’adn peut « muter » ou contenir des erreurs (il est constamment répliqué à l’intérieur de nos cellules et des erreurs lors de la duplication peuvent subvenir). On voit donc que ces mutations ou ces erreurs pourront être amplifiées lors du processus de multiplication PCR.

Cependant, la plupart de ces risques peuvent être exclus :
1. en s’assurant de prélever les échantillons conformément à la procédure.
2. par le biais des probabilités où il y a très peu de chances que la mutation ou l’erreur de duplication ait lieu précisément sur les marqueurs de ces cellules prélevées.

Explications statistiques de la fiabilité d’un test ADN

Commençons tout d’abord par un résultat d’exclusion. C’est un résultat où nous arrivons à la conclusion que les 2 personnes n’ont pas de lien de parenté (dans le cas d’un test de paternité / maternité) ou qu’il ne s’agit pas de la même personne (dans le cas d’une recherche de coupable en criminologie). Lorsque cette conclusion est établie, elle l’est à 100%. C’est à dire qu’il n’y a aucun doute possible. Lors des tests adn, l’exclusion l’est toujours à 100%.

Par contre, lorsque la conclusion est un résultat d’inclusion, il ne pourra jamais l’être à 100%. Expliquons pourquoi : dans le cas de l’exclusion, il a été trouvé des marqueurs ne correspondant pas. On peut donc être sûrs (à moins d’une contamination ou d’une mutation) qu’il ne s’agit pas du même adn.
Dans le cas de l’inclusion c’est un peu plus délicat : étant donné que le profil établi ne comprend qu’un nombre limité de marqueurs, il existe une probabilité pour qu’une autre personne possède les mêmes marqueurs. Cependant, dans le cas du test de paternité, en rajoutant une analyse de l’adn de la mère en plus de celle de l’enfant et du père présumé, on peut encore réduire cette probabilité de faux-positifs.

Enfin, pour comprendre le fait que statistiquement il est quasiment impossible d’avoir un faux positif, il faut calculer : la fréquence d’apparition d’un même profil est généralement considérée de 0,01%. Ce qui équivaut à 1 pour 10 000 personnes. Dans un cadre d’étude criminelle, il est effectivement gênant d’avoir une marge d’erreur : un innocent peut être condamné.
Et qui plus est, cette probabilité augmente avec le nombre de personnes impliquées. Si la probabilité d’inclusion est disons de 99,99%, alors la probabilité d’erreur est de 0,01%. Cela signifie que pour une ville de 100 000 habitants, la probabilité est qu’il y ait 10 personnes partageant ce même profil génétique. Mais dans le cas d’une ville d’1 millions d’habitants, le nombre de personnes probables ayant les mêmes marqueurs monte à 100 !

On comprend donc que le risque d’erreur augmente proportionnellement avec le nombre de personnes potentiellement impliquées. Cela est un réel problème en criminologie.
Dans le cadre d’un test de paternité, il est aisément imaginable que la mère ait eu des relations sexuelles avec un nombre limité de personnes réduisant ainsi le risque de faux positifs et rendant le test extrêmement fiable (d’un point de vue statistique).

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