Les outils connectés sont de plus en plus populaires et ce, même au sein du domaine de la santé. Ainsi, des études médico-économiques ont prouvé que ces objets pourraient apporter une réelle valeur ajoutée quant au suivi de la santé générale. Mais concernant la santé bucco-dentaire, les applications et les objets doivent tout d’abord faire leurs preuves. KOLIBREE, en partenariat avec l’UFSBD (Union Française pour la Santé Bucco-Dentaire) a décidé de tester des objets connectés auprès d’un public peu informé sur ces nouvelles innovations.
Quels sont les objectifs de cette enquête sur les objets connectés ?
L’objectif de l’enquête menée à grande échelle est de proposer à 10.000 français la brosse à dents connectée ARA by KOLIBREE, via leur chirurgien-dentiste traitant, sans suivi particulier, de manière à observer les changements de comportements et l’amélioration ou non de l’hygiène bucco-dentaire sur la durée. L’UFSBD a choisi de s’appuyer sur près de 400 de ses membres (des chirurgiens-dentistes installés dans toute la France) pour mener à bien cette enquête en proposant à leurs patients ces brosses à dents nouvelle génération. La distribution de brosses à dents connectées dans les cabinets dentaires a débuté en septembre 2017 et on compte déjà à ce jour plus de 4.000 brosses activées sur tout le territoire.
Comment a fonctionné cette enquête sur les brosses à dents connectées ?
Les patients qui se sont vu remettre une brosse à dent connectée ARA ont la possibilité de suivre leurs statistiques de brossage directement depuis l’application KOLIBREE installée sur leur smartphone. Ils peuvent ainsi visualiser leur progression, s’assurer de la régularité de leur hygiène bucco-dentaire et du respect de la recommandation de brossage de 2 fois par jour pendant 2 minutes, mais aussi bénéficier de conseils particuliers notamment si des zones ne sont pas nettoyées suffisamment.
Ils ont également la possibilité de partager leurs données de brossage collectées par la brosse à dent avec leur chirurgien-dentiste. Ce dernier peut alors, par l’intermédiaire d’un site internet sécurisé, suivre le comportement de ses patients en matière d’hygiène bucco-dentaire. Pour le moment, seulement 0,2% des patients participant à cette étude n’ont pas souhaité partager leurs données de brossage avec leur chirurgien-dentiste. Ce pourcentage extrêmement faible semble montrer que les Français sont prêts à partager certaines données comportementales avec leur praticien quand un intérêt de santé et de bien être existe.
D’autres solutions existent pour s’occuper des dents avec les toutes dernières technologies.