L’arrêt cardio-respiratoire surprend habituellement par sa soudaineté. À moins d’avoir décelé des signes avant-coureurs chez la victime, cet incident prend toujours au dépourvu. Une fois survenu, prenez garde à ne pas vous laisser distraire. De votre réaction dépendra la survie de la victime. Cet article a donc pour but de vous indiquer les actions à mener si vous êtes confronté à ce genre de situation. Et croyez-nous, mieux vaut y être préparé!
Arrêt cardiaque : votre promptitude est requise
L’arrêt cardio-respiratoire désigne une cessation brutale du fonctionnement du cœur. La victime en perd ses facultés vitales et tombe dans les pommes. Elle pourrait succomber à cet évanouissement si l’on n’arrive pas à la réanimer. Par conséquent, bien que le caractère inattendu de l’arrêt cardiaque soit un facteur de surprise potentielle, agir promptement est l’action qui s’impose. Plus vous agirez vite, et plus il y aura de chances pour que la victime s’en sorte ! Essayez de garder votre calme et d’effectuer les actions décrites ci-dessous.
Actions à mener :
- s’assurer d’isoler les dangers qui environnent la victime effondrée ;
- déceler son état de conscience (lui parler ou prendre son pouls) : dans ce cas d’espèce, la victime ne bouge ni ne répond à l’appel ;
- appeler les secours en cas d’arrêt cardiaque confirmé (15, 18 ou 112) ;
- Enfin, le dernier point consiste à vérifier l’état de respiration de la victime : posez une main à plat sur son ventre. S’il ne se soulève pas, cela signifie que la victime ne respire plus. Une réanimation cardio-pulmonaire (RCP) est donc requise. Cela aidera les organes à reprendre la respiration. N’hésitez pas à lire le bulletin informatif de MedG si vous ne savez l’exécuter. Vous y apprendrez aussi sur la prise en charge (PEC) rapide d’une victime d’arrêt cardiaque.