Les nouvelles technologies jouent un rôle crucial dans le monde actuel et même la santé, un domaine qui est, lui-même, en pleine expansion, se trouve bousculé par les nouvelles solutions apportées par le high-tech. Le rapport entre médecins et patients est en train d’évoluer grâce à ces nouvelles solutions : en seulement quelques clics, les professionnels de la santé peuvent surveiller l’état de santé de leurs patients ou même certains risques liés à leur maladie. Certains réseaux sociaux dédiés existent même pour les professionnels. Zembro est une entreprise spécialisée dans la vente de solutions d’alarme personnelle à destination des seniors et elle présente le top 3 des tendances en matière de e-santé d’ici 2020.
L’avènement du « mHealth »
Avec 7,4 milliards d’abonnements mobiles souscrits fin 2016*, le téléphone portable devient la technologie d’information et de communication la plus utilisée dans le monde. La vente de smartphones incluant capteurs et applications de santé explose : il est désormais possible d’enregistrer ses données vitales et de s’informer sur ses performances sportives.
De nombreux dispositifs inédits se développent : « dossier patient » mobile, envoi dématérialisé de données cliniques par SMS, réseaux sociaux dédiés, etc. Aujourd’hui, il existe plus de 100 000 applications dans le domaine de la santé qui permettent d’effectuer des mesures biométriques, par exemple, ou encore diagnostiquer une maladie.
Selon une étude de Grand View Research, le marché des applications et objets connectés de la santé détient un très fort potentiel : 161 millions d’objets seront connectés dans le monde d’ici 2020.
Si cette lame de fond est indéniable, il apparaît que seuls les acteurs dédiés et seules les solutions réellement utiles, c’est-à-dire dégageant une valeur ajoutée claire et perceptible, seront pérennes. A l’apparition de nouveaux marchés et de nouveaux besoins, des acteurs opportunistes apparaissent, avant le phénomène de concentration et de rationalisation habituel qui ne laisse de la place qu’aux acteurs dédiés et sérieusement impliqués.
Le prochain patient sera « 2.0 »
Le patient 2.0 sera un patient bien informé et acteur de sa santé. De plus en plus connecté ou connectable, il se démarquera des générations actuelles et d’hier.
Un service personnalisé, via une application de e-santé, lui permettra de mieux gérer une phase de convalescence après une sortie d’hôpital, par exemple.
Les patients-consommateurs sur-informés sur leur santé et technophiles, seront de plus en plus nombreux à échanger avec les professionnels de santé sur les réseaux sociaux ou plateformes de e-santé.
L’interopérabilité des solutions ou « user-centric »
Il faut toutefois qu’une interopérabilité entre les acteurs se développe. Aujourd’hui, les systèmes ont tendance à être propriétaires et à fonctionner en vase clos. Il est nécessaire que les produits soient conçus pour s’intégrer aux interfaces de potentiels partenaires. Cela permettra d’assurer la fluidité et la continuité des soins des patients, rendre l’information de santé disponible quand et où cela s’avère nécessaire, respecter les exigences de sécurité et de confidentialité des données : les problématiques à respecter afin de permettre à la e-santé d’évoluer.
Le législateur a son rôle à jouer sur ces aspects fondamentaux. Il faut que les pouvoirs publics s’emparent de ces enjeux avant qu’ils ne se retrouvent complètement dépassés par la technologie, allant souvent beaucoup plus vite que la législation en cours.